Notre modèle est celui d’un éditeur de logiciel, dans ce cadre nous avons trois lignes de revenu :

En phase de construction de l’offre :
Le paramétrage de notre solution, facturé en journées homme pour des projets spécifiques d'ampleur suffisante. SANTECH dispose également de produits qui représentent des solutions pré-packagées qui permettent d'adresser des volumes d'utilisateurs plus restreints.

En phase de déploiement de l’offre:
La facturation de licences (par abonnement annuel et en fonction du nombre de la population cible).
La maintenance applicative et logicielle (15 à 18% du montant des deux premières lignes)

Le marché de SANTECH est celui de l’e-santé et plus particulièrement:

Selon une étude réalisée conjointement par le cabinet Deloitte et l’IFOP, la prévention est importante pour 87% des français. De plus, 80% des français sont favorables à l’e-santé et 40% seraient prêts à payer un supplément pour y avoir accès.

Le coût de prise en charge des personnes dépendantes est proche de 30 milliards d’euros annuellement. Le vieillissement de la population oblige à repenser le mode de prise en charge des personnes dépendantes et à lancer des initiatives visant à adapter les territoires au vieillissement de la population pour permettre le maintien à domicile. Le segment visé par Santech est celui du patient connecté qui a été évalué à 20 milliards d’euros par PWC à l’échelle mondiale à l’horizon 2020.

65 milliards d’euros sont consacrés chaque année aux affections de longue durée et ce chiffre est en augmentation constante. Les principales pathologies concernées sont le diabète, l’obésité, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, l’asthme et le cancer.Le numérique représente une opportunité pour prévenir les maladies, aider au changement de comportement et accompagner le malade ou les personnes à risque.Les utilisateurs finaux bénéficient d'un usage « gratuit » de la plateforme.

Santech les adresse donc indirectement, via ceux qui financent leur autonomie ou leur santé : les clients sont les courtiers, les assureurs, les mutuelles, les laboratoires pharmaceutiques, les institutionnels comme la CNAV ou la CNAM, les départements ou les villes. L’évolution du secteur reposant sur des partenariats, tout l’enjeu est dans le positionnement plus que dans l’offre. Nous pensons que Santech a tous les atouts pour se positionner durablement sur ce marché et y croitre rapidement dans une logique de partenariats.

Les principaux facteurs qui nourrissent la croissance sur le marché sont :

Le positionnement des acteurs de l’e-santé est clef.

De nombreux acteurs sont présents sur le secteur des nouvelles technologies pour la santé et chacun a un modèle spécifique pas forcément compatible selon nous avec le déploiement à grande échelle de solutions e-santé dans le monde médical ou assurantiel.

Dans cet univers, Santech apporte le contenant, la majeure partie des acteurs apportant uniquement, d'une part du contenu, des applications et d'autre part, la capacité à interpréter des données et à en déduire des recommandations et à en faire des diagnostics

L’ecosystème de Santech est composé de :

1. Métiers verticaux : les opérateurs solutions de téléassistance ou de télémédecine. Certains de ces acteurs ont intégré dans leur modèle économique la collecte et la revente d’informations sur les habitudes de consommation médicale des bénéficiaires de leur solution. Ce modèle ne permet pas de collaborer avec des assureurs qui accordent une grande importance à la confidentialité des informations relatives à leurs clients.Certains verticaux métiers pourraient à terme sous-traiter le développement de leur plateforme technologique à des SSII ou des sociétés telles que Santech. Nous avons déjà été approchés en ce sens.

2. Réseaux Sociaux Médicaux : Il s’agit en général d’offres opérées directement en BtoC et qui visent à capter une population segmentée en fonction de ses pathologies pour lui mettre à disposition du contenu scientifique vulgarisé et des outils de gestion communautaire. La problématique de la collecte et de la revente d’informations personnelles ne permet pas de collaborer avec les industriels.

3. Matériels-Capteurs : Des fabricants de capteurs proposent un modèle BtoB: la donnée appartient à l’opérateur du dispositif pas au fabricant du device. Déployer une solution purement logicielle est chose aisée et peu coûteuse. Déployer un dispositif intégrant des capteurs et beaucoup plus coûteux, tant dans la phase de déploiement, que concernant le coût du dispositif lui-même et que pour les frais de maintenance. C'est la raison pour laquelle, bien que l'intégration de capteurs dans nos dispositifs étant une fonctionnalité disponible, il ne nous a pas encore été demandé d'en intégrer.

Le développement des smartphone et les API ouvertes des applications "health" donnant l'accès à tous les capteurs compatibles, permet d'envisager rapidement des modèles hybrides, dans lesquels l'assureur finance le,portail e-santé, et le bénéficiaire y intègre un capteur qu'il finance lui-même ou partiellement. Ainsi, les modèles e-santé deviendront participatifs.

4. Logiciels « professionnels » : La majorité des éditeurs de logiciels s’adressent aux prestataires de soins ou aux financeurs (hôpitaux, EHPAD, cliniques, tiers payant, …) et proposent de fluidifier la circulation de l’information entre les professionnels. Ces acteurs sont nombreux (Cegedim, Enovacom, Voluntis, …). Sur un marché non encore mature où aucun éditeur n’a développé une solution suffisamment universelle, les SSII sollicitées par des grands comptes réalisent des développements à façon. A ce stade ce sont ce type d’acteurs auxquels nous sommes le plus souvent confrontés. Ils peuvent proposer de développer pour leurs clients des solutions complètes, susceptibles de venir concurrencer directement l’offre de Santech. Les SSII en question sont : Altran Technologies, Atos, DocaPost, Cap Gémini, Sopra, E & Y, …. Ce sont bien sûr de grands groupes ayant pignon sur rue et un très gros potentiel de production et de commercialisation.

Le coût de ces développements est sans commune mesure avec l’acquisition d’une licence Santech. Aussi ces SSII sont en cours d’évaluation de la solution Santech pour l’intégrer aux réponses aux appels d’offre de ces grands donneurs d’ordre.

5. Autres: Au Canada une société développe des portails génériques proposant des fonctionnalités similaires à celles de la solution Santech mais ne permettant d'adresser qu'une seule pathologie (cancer, diabète, ...). Ces dispositifs n'ont donc pas une approche 100% logicielle c’est-à-dire les moyens de la scalabilité et de modularité que recherchent les industriels partenaires.
Il en existe d’autres de ce type aux Etats-Unis et en Asie.