Le modèle économique de Djibble repose sur les recettes publicitaires afin de garantir la gratuité de la plateforme pour les utilisateurs, ce qui accélère l'adoption et la traction. Les grandes plateformes de médias sociaux génèrent un revenu moyen par utilisateur (Average Revenue per User / ARPU) de 12 à 41 dollars, et les experts en marketing social suggèrent que Djibble peut raisonnablement atteindre un ARPU de 3,1 dollars. Les revenus proviendront des publicités payées par les organisations locales, telles que les clubs sportifs et les lieux de divertissement, par le biais du module publicitaire de Djibble. En outre, Djibble ciblera les gouvernements locaux, les municipalités et les organisations axées sur la santé pour les services d'abonnement, car ces entités peuvent utiliser la plateforme pour atteindre des objectifs de prévention des maladies et renforcer la cohésion sociale locale.

Alors que la plupart des applications concurrentes se concentrent sur les rencontres (par exemple, Tinder, Bumble) ou partiellement sur les interactions non amoureuses (par exemple, MeetUp, Unblnd), elles présentent souvent des lacunes dans deux domaines critiques : elles exigent des abonnements payants pour une utilisation significative et s'appuient sur des algorithmes complexes pour l'appariement, ce qui laisse les utilisateurs initier des conversations et planifier des rencontres par leurs propres moyens. Cette approche peut sembler intimidante, créant une barrière élevée à l'interaction réelle et aboutissant à peu de connexions réussies.

Djibble surmonte ces problèmes en offrant un service gratuit et en se concentrant sur les activités partagées. Se retrouver pour une activité amusante est moins intimidant que d'entamer une conversation avec un inconnu, et avec Djibble, organiser des rencontres ne prend que quelques clics. Le lancement pilote a validé cette approche, démontrant une attraction virale des utilisateurs et un grand nombre d'activités créées en seulement deux mois.